Un peu

Genre c'est ça mon titre.

J'ai du pain sur la che-plan ce soir, mais j'ai teeellement pas envie de me concentrer sur ce que j'ai à faire que je reste là à déblatérer mes connards de mots.

Il a fait beau aujourd'hui. J'ai aimé remplir ma panse de grillades diverses et variées au soleil. Aimé enfiler une jupette blanche de flanelle que je mettais quand j'écoutais les Whatfor. Aussi aimé flâner à la brocante de Clamart en tenant la main frêle de ma petite maman. Maintenant je me sens un peu dépassée par mon agenda bien rempli.

L'adulte est un grand enfant qui croit qu'il sait

Tout est morose en cette soirée de septembre.
J'ai appris qu'en fait nombreux sont ceux qui me trouvent insupportable. Parfois. Mais pourtant cette partie de moi bien lourdingue doit sûrement être la plus heureuse, Je sais pas si je serai prête à changer, à renoncer à ce bonheur pour le bien des autres. Moi j'dis nan, pas envie.

Et puis tout le monde grandit trop vite, on profite plus. Tout n'est que stress et angoisse. J'espère rester encore longtemps hors de toutes ces histoires.






L'enfant est un petit adulte qui sait qu'il croit.

Comme tous les soirs

Je me sens seule et un peu triste aussi. C'est pas une absence de bonheur, mais la présence d'une monotonie, d'un vide. Même si je sais que ça passera, je sais aussi que ça reviendra aussi vite que c'est parti. J'ai de plus en plus besoin d'une présence autour de moi, de sentir que je fais sourire les autres, qu'ils ont plaisir à me voir. Genre je suis une fille déprimante des fois.

Alors pour oublier, place au rosé !

Mon ami Stymon :)

J'ai le poulpe entre deux trous

P'tain, c'est trop ouf.

Je viens de voir les nouveaux concerts ajoutés à la programmation, et BIM dans ma ce-fa : Moby, Sean Lennon et Devendra Banhart les deux prochains mois.


Le souci c'est que je m'appelle pas Jorje Li et que j'ai pas du flouze à en perdre haleine à tout va, je vais donc devoir faire un choix.
Sachant que j'ai déjà mes places pour Muse qui passe en novembre et pour Ponk en décembre...

JE SAIS PLUS QUOI FAIRE .

Mais quand même, je pense que Devendra est plus rare que Mob' et que donc il faut sauter sur l'occasion.

Ohé ohé matte l'eau

Tu mattes ma femme là ? Connard.
Putain, connard. Ce mot aura changé ma vie plus d'une bonne douzaine de fois.
Bon c'était pas ça que je voulais dire à la base.

Hier encore, j'étais à la Fête del Humanundo, comme pendant tout ce week end, et en fait, bien qu'elle se soit vraiment très mal débutée, cette fête s'est terminée dans la tristesse de la quitter.
Et aaaah Deep Purple a commencé avec Highway Star, je me sentais ouf.

Pourquoi je raconte ça. Même moi je m'en fous, quoi.

Qui veut mon ballon ?

Oui, oui, oui. Je sais. J'ai eu un excès de colère et de maladresse y'a deux jours.
Maintenant tout le monde croit que je suis névrosée, zarbie, et tellement dépressive que je pourrais pas m'occuper d'un bonsaï. Comme une prof psychopathe qui se descendrait une boîte de Haagen-dasz tous les soirs devant la télé avec un grand t-shirt blanc sans soutif et des cheveux gras.

La cause de mon rétablissement tient en trois lettres. Disneyland.
Tu ne peux pas déprimer à Disneyland. T'as pas le droit de te poser sur un banc à attendre qu'y est moins de queue à Peter Pan's Flight. T'as juste envie de crier partout et parler à tous les employés en les appellant par leurs prénoms et en leur gueulant qu'ils nous font payer notre bonheur mais qu'on s'en fout. Et tu peux aussi courir vers Jafar en le traitant de connard s'il veut pas faire de photo avec toi, demander qu'on t'offre tout gratuitement -et l'obtenir qui plus est-et apercevoir le vrai Woody dans le lointain...

A Disneyland, je suis toujours moche et mal habillée. Mais j'y suis toujours heureuse.

(genre c'est ca ma conclusion)

Vivre dans un donjon

Je crois bien que j'ai vécu, aujourd'hui, les pires moments de ma vie. Et à l'heure où j'écris, je les vis toujours.
J'aimerais vraiment dire de quoi tout cela s'agit, mais je peux pas. Vraiment pas. Le fait d'évoquer cette honte me dégoute presque plus que de la subir. Au fond de moi je sais que c'est vraiment pas grave, et tout le monde le penserait. Mais pourtant mon esprit réagit complètement différemment. Je suis en train de devenir folle. Là, toutes les 40 secondes environ, je me frappe la joue d'un geste brusque en sursautant.

Ca fait peur, mais c'est vrai. Je sombre dans la complexité des troubles obsessionnels compulsifs.




Ou dans la paranoïa.

Le Marquis fait sensation

Cela fait maintenant très approximativement trois jours que j'ai repris
le cours de ma vie lycéenne.
Pour l'instant, j'ai pas à me plaindre.
Je fais ce que j'avais envie de faire, avec ceux avec qui j'avais envie de le faire, et avec qui je m'embrouille les pinceaux avec autant de répétitions en si peu de lignes.

*Reprend son souffle discrètement*

Y'a eu un truc cool aussi, c'est que l'équipe du Petit Journal est venue à Michelet.
Mon lycée, ouais.
Et le ministre de jséplukoi pour la jeunesse ou sûrement l'éducation, aussi.

Maintenant, sous vos yeux ébahis et pour le plaisir des petits et des grands, je vais faire la...
Liste des projets importants ou pas importants du tout à venir:

-Dès demain, manger chez l'hindou du coin entre cousines
-Faire l'acquisition prochainement d'une véritable figurine de Woody le cowboy
-Parler plus sérieusement de l'affaire Cactus -ou Atébaloc- avec Louise et Eléonore, dossier en cours
-Aller à la Fête de l'Huma et y voir une personne au dessus de tous les trucs bidons qu'y a sur Terre
-Assister aux concerts de Muse et de Shaka Ponk dans les prochains mois

And to finish, the flyboat.